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Catherine Jauniaux Sophie Agnel
L’homme assis dans le couloir, d’après un texte de Marguerite Duras Catherine Jauniaux :voix Sophie Agnel :piano
Duo pour piano, voix et homme assis dans le couloir
Autour d’un texte littéraire à la crudité insolente, le duo Sophie Agnel
/ Catherine Jauniaux navigue entre gravité et humour, exploration
sonore et émotion, abstraction et mélodie, réel et imaginaire. |
photo téléchargeable
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Olivier Benoit Sophie Agnel
olivier Benoit :guitare Sophie Agnel :piano
Deux oiseaux migrateurs de l’improvisation
Ce duo enfanté au Carré Bleu de Bernard Prouteau et
dont chaque membre n’en est pas non plus à son coup d’essai, a
rapidement pris son envol et sa venue au festival de Mulhouse ferait
presque figure d’événement, tant il a, pour ainsi dire, inventé un son
propre et une façon de le traiter rigoureusement personnelle.Contentons
nous donc de préciser que Sophie agnel joue du piano et Olivier Benoit
de la guitare…Et oublions immédiatement ce que nous venons de dire.Car,
pour peu que nous ayons fermé les yeux, rien dans ce qui nous parvient
ne peut sembler venir d’un quelconque instrument. Tous deux pétrissent
plutôt, de leurs mains semblables, une matière, sans doute musicale,
qu’ils déposent sue le sol par petites touches impressionnistes puis
laissent prendre la forme souhaitée par accumulation, succession,
sélection naturelle et choix qui s’impose.
En fait, nous n’avons pas affaire ici à deux musiciens, mais à deux
plasticiens. Ou, mieux encore, à un seul peintre bicéphale qui
travaillerait à l’esquisse d’un paysage unique.C’est peut-être le trajet
d’une rivière, que nous suivons depuis sa source, le grondement de son
torrent, la plénitude du fleuve et l’ouverture vers la mer.
Ce n’est même pas un tableau que nous admirons les yeux clos, mais le
cours même de l’eau.
L’art de ces deux illusionnistes est trop mouvant pour se laisser figer
dans un cadre, fût- il luxueux…Trop fluide également pour imprimer la
moindre pellicule.
Dans « numéro Deux », Jean Luc Godard fait dire à un
enfant : « papa, c’est une usine, maman, un paysage ».
Ce piano et cette guitare se situent incontestablement sur le versant
féminin de la création artistique…
Joël Pagier |
photo telechargable :©Jean Michel Monin
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Qwat neum sixx
daunik Lazro :saxophone baryton michael Nick :violon
Jérôme Noetinger :dispositif electronique sophie Agnel :piano
D’abord
quelques explications. Qwat Neum Sixx est le sixième quartette
imaginé-créé par Daunik Lazro (après Outlaws in jazz, Periferia,
Rekmadladzep, Aérolithes et Next to you). Et sans doute le plus culotté
par cette manière périlleuse de lancer dans l’improvisation la plus vive
(la plus crue) quatre robustes personnalités de la scène hexagonale
(ça, on s’en fout en fait) adeptes de pratiques musicales au bord du
gouffre, frôlant les limites de leurs instruments. Le plus fascinant
dans cette profusion de couleurs, de débordements, d’éruptions et de
sève, dans ce surfil de sons articulés dans la tonalité et de bruits
bruts, dans cette confrontation éperdue de sonorités
« nobles » (piano, violon) et de fréquences
électroacoustiques, de tissages métalliques dans la table d’harmonie, de
« matière-souffle » issue du tronc caverneux du baryton,
c’est peut-être cet inaliénable et superbement sauvage sens de la forme,
de la concentration et du suspense qui se révèle dans ce passionnant
fourmillement de timbres et de textures. Et félicitations au label
bordelais Amor Fati (créé-animé par Matthieu Immer et Didier Lasserre)
d’avoir su saisir au vol cette musique exigeante enregistrée en 2007 à
Parthenay au cours du festival aujourd’hui défunt NPAI (ils ne sont plus
légion, les festivals véritablement innovants…).
Gérard Rouy |
photo téléchargeable :©Philo Lenglet
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Sophie Agnel - Phil Minton
Sophie Agnel : piano Phil Minton : voix
Parthenay juillet 2001
"…j’ai gardé pour la fin le concert de Phil Minton et de
Sophie Agnel ; Mise en regard et en contact d’une voix mutante et
d’un piano préparé en constante évolution.Est ce de la beauté, de
l’art.C’est ce qui vient, et ce sont des artistes.C’est à dire des
shamans ? Ou des êtres qui savent par leur action bas ée sur
l’instant, l’empathie, l’intuition, la technique et la culture, créer
uen autre réalité capable de prendre un temps la place de la
première.Tous deux ne nous le laissent pas ignorer."
Noël tachet, improjazz sept 2001 écouter un extrait |
Photos téléchargeables ©Juliette Agnel
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Andrea Neumann, Bertrand Gauguet, Sophie Agnel
Dans
le cadre d’une résidence de création organisée par le GMEA (FR), ce
trio inédit se propose d’explorer les possibles liés à l’utilisation du
microphone et du haut-parleur en extension de l’ensemble instrumental.
Ou comment peut-on envisager et inventer une "amplification" en lien
étroit et intime avec les modes de jeux, l’intention et l’attitude des
musiciens. |
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ETC ETC Josef Nadj-Peter Gemza Sophie Agnel-Phil Minton-Roger Turner
Etc.
etc., la rencontre entre la pianiste Sophie Agnel, le vocaliste Phil
Minton, le batteur Roger Turner et les deux danseurs Peter Gemza et
Josef Nadj, est placée sous le signe d’Antonin Artaud, de sa volonté de
faire du corps de l’acteur un idéogramme ou un hiéroglyphe animé, et de
la scène le lieu de jaillissement d’une parole ino.
Il s’agit de “creuser” pour faire surgir l’essence ou le
“noyau” du signe – sur quoi se fonde l’image et qui la constitue. Mais
davantage que le phénomène visible, c’est la qualité de présence des
participants, l’intensité de leurs actes, l’énergie dont ils se chargent
et qu’ils mettent en jeu dans l’espace-temps de l’improvisation qui
importent. Car, pour Nadj, “l’image, aussi puissante soit-elle, n’est
pas suffisante”. Elle n’est qu’un état passager, une étape provisoire
dans cette quête infinie.
Myriam Blœdé |
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